Les étudiants de l’école Duperré répondent aux Georgettes

Dans le cadre du projet « Upcycling Les Georgettes x Duperré », les étudiants de l’école nous ont montré le « work in progress » de leurs œuvres créées à partir de nos chutes de matériaux. Tous actuellement en DSAA1 Mode Prospective Matériaux Arts de vivre (équivalent Master 1), ils ont accepté de répondre à nos questions et de nous faire part de leurs expériences, leurs inspirations et leur ressenti, suite à leur visite de nos ateliers en Ardèche.

Dans le cadre du projet « Upcycling Les Georgettes x Duperré », les étudiants de l’école nous ont montré le « work in progress » de leurs œuvres créées à partir de nos chutes de matériaux. Tous actuellement en DSAA1 Mode Prospective Matériaux Arts de vivre (équivalent Master 1), ils ont accepté de répondre à nos questions et de nous faire part de leurs expériences, leurs inspirations et leur ressenti, suite à leur visite de nos ateliers en Ardèche.

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Qu’est-ce que l’Upcycling représente pour toi ?
Clémence : ça fait partie de mon quotidien. J’adore aller dans les friperies, chiner mes vêtements, les transformer. Je rachète aussi des matériaux au poids, à La Réserve des arts - l’Entrepôt, Porte de Pantin. Il y a plein de matières usées : bois, plexis-glass, textile, chutes de cuirs, etc. L’Upcycling est l’avenir, en particulier compte tenu des problèmes environnementaux actuels.

Robinson : l’idée des paradoxes à réunir. Les matériaux peuvent être hybrides et se joindre. L’Upcycling implique de créer des liens entre des environnements qui semblent s’opposer en dirigeant un objet existant vers autre chose.

Thaïs : pour moi, l’Upcycling représente à la fois tout mon projet d’études, mais aussi des ressources, des matériaux et aussi, de belles rencontres. D’abord parce que j’ai commencé à faire de l’illustration textile grâce aux tissus transmis par mon grand-père, qui travaille dans le BTP. Ensuite, parce que j’ai continué à utiliser de la matière existante en me rendant chez des tapissiers d’ameublement pour créer mes patchworks. L’un d’entre eux m’a d’ailleurs beaucoup appris, et même fait visiter son atelier !

Popline : créer à partir de matériaux anciens plutôt que neufs est une vraie volonté. Il y en a tant à disponibilité !

Laure-Anne : à l’école, on est nombreux à récupérer de la matière pour lui redonner vie. Ce que j’aime surtout, c’est la réenchanter et en faire quelque chose de précieux.

Qu’est-ce que l’Upcycling représente pour toi ?
Clémence : ça fait partie de mon quotidien. J’adore aller dans les friperies, chiner mes vêtements, les transformer. Je rachète aussi des matériaux au poids, à La Réserve des arts - l’Entrepôt, Porte de Pantin. Il y a plein de matières usées : bois, plexis-glass, textile, chutes de cuirs, etc. L’Upcycling est l’avenir, en particulier compte tenu des problèmes environnementaux actuels.

Robinson : l’idée des paradoxes à réunir. Les matériaux peuvent être hybrides et se joindre. L’Upcycling implique de créer des liens entre des environnements qui semblent s’opposer en dirigeant un objet existant vers autre chose.

Thaïs : pour moi, l’Upcycling représente à la fois tout mon projet d’études, mais aussi des ressources, des matériaux et aussi, de belles rencontres. D’abord parce que j’ai commencé à faire de l’illustration textile grâce aux tissus transmis par mon grand-père, qui travaille dans le BTP. Ensuite, parce que j’ai continué à utiliser de la matière existante en me rendant chez des tapissiers d’ameublement pour créer mes patchworks. L’un d’entre eux m’a d’ailleurs beaucoup appris, et même fait visiter son atelier !

Popline : créer à partir de matériaux anciens plutôt que neufs est une vraie volonté. Il y en a tant à disponibilité !

Laure-Anne : à l’école, on est nombreux à récupérer de la matière pour lui redonner vie. Ce que j’aime surtout, c’est la réenchanter et en faire quelque chose de précieux.

« Aujourd’hui plus que jamais, il faut savoir produire et être créatif avec ce que l’on a, repenser ce qui nous entoure. » Apolline

« Aujourd’hui plus que jamais, il faut savoir produire et être créatif avec ce que l’on a, repenser ce qui nous entoure. » Apolline

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Que t’a inspiré la visite de nos ateliers ardéchois ?
Aurélie : c’était la première fois que je visitais de grands espaces comme celui-ci. Ce qui m’a le plus marqué, ce sont toutes les étapes de fabrication que demande la création d’un petit objet. La façon dont chaque personne est impliquée, c’était très beau. Pouvoir discuter avec les personnes qui travaillaient là-bas, comment on passe d’un savoir-faire très manuel à de la programmation, etc.

Popline : j’étais très surprise de voir le nombre d’étapes (polissage, vernissage, etc.) pour faire un objet qui paraît simple, comme une créole, par exemple. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi complexe. J’ai été particulièrement fascinée par la technique de l’estampage.

Apolline : j’ai été très impressionnée par le processus de fabrication. La production des chaînes, surtout.

Clémence : j’ai été très émue de faire la rencontre d’artisans passionnés, de découvrir leur savoir-faire, leur expertise, leur précision dans leur façon de faire. On sent qu’ils ont envie de transmettre et ils avaient l’air ravis d’accueillir des étudiants.

Que t’a inspiré la visite de nos ateliers ardéchois ?
Aurélie : c’était la première fois que je visitais de grands espaces comme celui-ci. Ce qui m’a le plus marqué, ce sont toutes les étapes de fabrication que demande la création d’un petit objet. La façon dont chaque personne est impliquée, c’était très beau. Pouvoir discuter avec les personnes qui travaillaient là-bas, comment on passe d’un savoir-faire très manuel à de la programmation, etc.

Popline : j’étais très surprise de voir le nombre d’étapes (polissage, vernissage, etc.) pour faire un objet qui paraît simple, comme une créole, par exemple. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi complexe. J’ai été particulièrement fascinée par la technique de l’estampage.

Apolline : j’ai été très impressionnée par le processus de fabrication. La production des chaînes, surtout.

Clémence : j’ai été très émue de faire la rencontre d’artisans passionnés, de découvrir leur savoir-faire, leur expertise, leur précision dans leur façon de faire. On sent qu’ils ont envie de transmettre et ils avaient l’air ravis d’accueillir des étudiants.

« J’ai découvert que l’univers du bijou pourrait me plaire, justement grâce au partenariat avec Les Georgettes ! » Aurélie.

« J’ai découvert que l’univers du bijou pourrait me plaire, justement grâce au partenariat avec Les Georgettes ! » Aurélie.

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Qu’as-tu aimé particulièrement dans les créations Les Georgettes ?
Aurélie :
le concept d’avoir de multiples possibilités à partir d’un seul objet, ce côté interchangeable où chacun peut trouver quelque chose qui lui plaît, peu importe son style. C’est très créatif.

Laure-Anne : le côté versatile de la marque, son concept sur-mesure ainsi que le fait que l’on puisse jouer sur le multi-options et choisir ce que l’on veut.

Clémence : la liberté de faire le bijou de ses rêves, grâce à divers modèles de bracelets en laiton, différents cuirs… ça peut s’appliquer à tous les goûts et toutes les personnalités.

Robison : je trouve intéressant qu’il y ait une bilatéralité entre les matériaux. Le fait que ce soit interchangeable aussi. Un recto-verso qui offre différents points de vue et laisse une liberté et une créativité.

Apolline : la diversité, la réversibilité, pouvoir proposer quelque chose de personnalisé, avoir plusieurs possibilités.

Qu’as-tu aimé particulièrement dans les créations Les Georgettes ?
Aurélie :
le concept d’avoir de multiples possibilités à partir d’un seul objet, ce côté interchangeable où chacun peut trouver quelque chose qui lui plaît, peu importe son style. C’est très créatif.

Laure-Anne : le côté versatile de la marque, son concept sur-mesure ainsi que le fait que l’on puisse jouer sur le multi-options et choisir ce que l’on veut.

Clémence : la liberté de faire le bijou de ses rêves, grâce à divers modèles de bracelets en laiton, différents cuirs… ça peut s’appliquer à tous les goûts et toutes les personnalités.

Robison : je trouve intéressant qu’il y ait une bilatéralité entre les matériaux. Le fait que ce soit interchangeable aussi. Un recto-verso qui offre différents points de vue et laisse une liberté et une créativité.

Apolline : la diversité, la réversibilité, pouvoir proposer quelque chose de personnalisé, avoir plusieurs possibilités.

« Pour le projet avec Les Georgettes, j’ai déplacé le processus de fabrication de la chaîne sur le cuir et travaillé ainsi les rebuts de sorte à les réinjecter dans un nouvel environnement ». Robinson

« Pour le projet avec Les Georgettes, j’ai déplacé le processus de fabrication de la chaîne sur le cuir et travaillé ainsi les rebuts de sorte à les réinjecter dans un nouvel environnement ». Robinson

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Quel est le plus important pour toi dans la création ?
Aurélie :
donner lieu à l’interprétation, montrer aux spectateurs ce qu’ils n’auraient pas vu tout en sachant prendre du recul pour assurer une justesse dans le rendu que l’on souhaite apporter.

Popline : réussir à véhiculer le message du projet. C’est encore plus important que sa finalité ! Pour ce faire, je vais procéder à beaucoup de documentation et m’en servir comme une bibliothèque.

Thaïs : être capable de tout observer, même lors d’une simple balade, et d’établir des connexions. La création, c’est notre vie ! Lorsqu’on ne produit pas, on se sent coupable et inutile.

Clémence : réimaginer quelque chose qui existe déjà. Changer la forme, la taille, changer la couleur, etc. Trouver le juste équilibre pour adapter une idée à des matériaux. Si l’inspiration se nourrit d’expositions et de livres, elle peut venir simplement d’une porte et de son architecture.

Robinson : être toujours capable de sortir des sentiers battus et comprendre quel est le discours que l’on souhaite avoir. Comment se renouveler. Eduquer l’œil ailleurs aussi que dans des musées et des galeries d’art, par exemple en s’attardant sur la rue, les trottoirs. Savoir aller au-delà et regarder les choses auxquelles on ne prête habituellement pas attention.

Laure-Anne : l’ennoblissement, tout particulièrement. Magnifier un tissu ou une matière. J’ai grandi près de la mer alors je m’inspire beaucoup des éléments de la plage, comme les coquillages par exemple, et en particulier la nacre.

Apolline : raconter des fictions, inviter à plonger dans un autre univers tout en sachant se mettre des limites. Dans mes projets, j’essaye toujours de retranscrire le côté ludique et l’émerveillement de l’enfance, que l’on retrouve dans les contes, par exemple.

Quel est le plus important pour toi dans la création ?
Aurélie :
donner lieu à l’interprétation, montrer aux spectateurs ce qu’ils n’auraient pas vu tout en sachant prendre du recul pour assurer une justesse dans le rendu que l’on souhaite apporter.

Popline : réussir à véhiculer le message du projet. C’est encore plus important que sa finalité ! Pour ce faire, je vais procéder à beaucoup de documentation et m’en servir comme une bibliothèque.

Thaïs : être capable de tout observer, même lors d’une simple balade, et d’établir des connexions. La création, c’est notre vie ! Lorsqu’on ne produit pas, on se sent coupable et inutile.

Clémence : réimaginer quelque chose qui existe déjà. Changer la forme, la taille, changer la couleur, etc. Trouver le juste équilibre pour adapter une idée à des matériaux. Si l’inspiration se nourrit d’expositions et de livres, elle peut venir simplement d’une porte et de son architecture.

Robinson : être toujours capable de sortir des sentiers battus et comprendre quel est le discours que l’on souhaite avoir. Comment se renouveler. Eduquer l’œil ailleurs aussi que dans des musées et des galeries d’art, par exemple en s’attardant sur la rue, les trottoirs. Savoir aller au-delà et regarder les choses auxquelles on ne prête habituellement pas attention.

Laure-Anne : l’ennoblissement, tout particulièrement. Magnifier un tissu ou une matière. J’ai grandi près de la mer alors je m’inspire beaucoup des éléments de la plage, comme les coquillages par exemple, et en particulier la nacre.

Apolline : raconter des fictions, inviter à plonger dans un autre univers tout en sachant se mettre des limites. Dans mes projets, j’essaye toujours de retranscrire le côté ludique et l’émerveillement de l’enfance, que l’on retrouve dans les contes, par exemple.

LES ÉTUDIANTS DUPERRÉ
QUI SONT-ILS ?

Découvrez les 12 projets des étudiants de l'école Duperré, surprenants, très différents les uns des autres, tous remarquablement créatifs.

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